mercredi 13 février 2008

Lehaillan.com


Françoise & Gil - de retour 12h plus tard via Casa - n'ont pas grand propos à rajouter à ce qu'ont rapporté nos co-voyageurs Francine & Francis (vous avez déjà dû remarquer le mimétisme nominatif majoritaire du groupe) : tout y est clair et vécu intensément. Pour notre part, c'est Mimine qui est - temporairement à l'évidence - partie et nous en sommes contrits : mais ainsi est la vie, (dernière info du 14/02 : retrouvée OK = tout baigne !) et comme d'ici la fin de la semaine la tribu haillanaise va "progresser" (terme local d'où nous revenons) d'un tout nouveau maillon en la personne d'Adam (dernière info du 17/02 à 1h30 locale Cairo : l'est arrivé avec ses 4 kg) , la vie va continuer sous les meilleurs auspices, et nous voir très bientôt débarquer de l'autre côté de l'Afrique – cad Le Caire – où de nouvelles et intenses aventures nous seront proposées et vécues … Merci encore à vous tous chers lecteurs de votre attention continue tout du long du Niger et autres lieux, et RdV pour de nouveaux épisodes sous d'autres cieux …

mardi 12 février 2008

Fin de notre périple africain


Nous sommes arrivés ce matin à l'aéroport de Mérignac où un (Papa) razzi nous guettait avec son objectif. Nous avons trouvé une température douce de 4° mais un beau soleil qui nous faisait encore penser à l'Afrique.

Nous allons écrire le mot « FIN » de ce voyage. Mais pendant encore quelques jours, nous allons ajouter quelques photos caractéristiques de certaines étapes, que nous n’avions pas pu insérer, faute de temps ou de moyens de communication rapide.
Les africains ont des instruments de musique qui leur permettent de communiquer entre eux, dans leurs villages. D’autres instruments sont utilisés pour communiquer avec d’autres villages éloignés. D’autres instruments leur permettent de communiquer avec l’au-delà.
Nous, c’est grâce à la technologie d’internet que nous avons essayé de maintenir le lien avec vous et de vous informer de l’évolution de notre voyage.
C’était notre moyen de communication pour rester en liaison avec les membres de notre « tribu » et de vous faire partager ce que nous avons vécu, vu et ressenti.
Ce blog a été écrit à 4 mains. Vous avez pu reconnaître la sensibilité de chacun.
Lors de ce périple, nous avons admiré de magnifiques sites au Bénin, au Niger, au Burkina Faso et au Mali. Nous avons aussi rencontré l’extrême pauvreté, en particulier dans le nord du Togo, mais aussi la grande richesse de cœur des africains.
Ce voyage a été chargé d’émotions, des pannes, des crevaisons multiples, des ensablements … Mais comme toujours en Afrique, tout s’est arrangé et nous avons toujours gardé le moral.
Nous avons rencontré une très grande gentillesse et un accueil hors norme chez nos amis africains qui ont su nous faire découvrir leurs pays et un peu de leur « culture africaine ». Une mention spéciale pour notre ami malien, Drissa.
Ce voyage n’a pas toujours été de tout repos physiquement ou nerveusement. Beaucoup d’entre vous nous ont accompagné en ajoutant des commentaires sur notre blog. C’était un vrai grand plaisir de les lire à chaque étape et de voir que vous suiviez notre progression avec intérêt. Vos commentaires ont contribué à effacer les fatigues et nous encourageaient à rechercher à chaque étape, les Cybers, quand ils existaient.
De ce fait, nous avons décidé de récompenser les membres de la tribu des LEVI qui se sont le plus manifestés : 1er prix : Reino, 2ème prix : Liliane, 3ème prix : Romain. Dernier prix : Laure qui avait l’excuse d’avoir égaré son code d’accès. Un jour, elle oubliera son stéthoscope chez un malade !
Encore merci à toutes et à tous qui se sont manifestés, y compris par mails, depuis de nombreux pays.

Au cours de ce périple, nous avons perdu un ami très cher. Nous dédions ce voyage à Jacques qui ne nous a pas quitté, malgré notre peine. Comme disent les africains : « il est parti voyager ».
A bientôt de vous revoir et de vous raconter des milliers de situations cocasses.
Adieu Jacques, toi qui aurais tant aimé les entendre.

Francis et Francine.


lundi 11 février 2008

Derniers instants à Bamako







Nous avons profité de la matinée pour nous reposer à la piscine de l'hotel par une température de 40 degrès. Il va falloir se réhabituer progressivement !
Nous avons retrouvé dans Bamako, une Clio Rouge, qui nous est familière. D'ailleurs il nous semble reconnaitre le chauffeur. Serait-ce Drissa ?
A midi, nous nous sommes régalés en sa compagnie et avec un autre ami, Alassane.
Après avoir dit au revoir à leurs familles, nous sommes rentrés nous mettre au frais et nous nous préparons à affronter les retards des vols AF ...
Dés notre retour à Bordeaux, nous compléterons notre blog. En attendant, nous vous offrons ce coucher de soleil sur le Niger.

et c'est le départ ...

Journée de prépa de retour : confirmation de vols, parvenir à tout faire rentrer dans le volume dispo de bagages - mais le miracle s'accomplit à chaque fois ! ?? et il est vrai que l'on n'a pas réussi à trouver un suffisamment petit bonzaï de .... baobab - puis les dernières découvertes sur Bamako : a priori petite virée en pirogue sur le Niger (vous avez deviné maintenant). Et une classique nuit d'enfer de retour via Paris pour ceux qui veulent tester la grêve prévue des contrôleurs, par Casa pour les moins courageux, si l'on peut dire ...

dimanche 10 février 2008

Un dimanche à Bamako et Sélingué











Aujourd'hui, journée de (presque) repos. Notre ami Drissa, nous a fait découvrir des quartiers de Bamako, présentés sa famille et nous a emmmenés à Sélingué - sur la frontière de Guinée - via la "chaussée" de Bamako (passage à gué au travers du Niger). Un noveau petit barrage hydroélectrique sur un magnifique lac qui rend le paysage calme et rafraichissant. Un restaurant nous y attendait !
En rentrant sur Bamako, au passage des nombreux villages typiqus, nous avons croisé de belles maliennes dans leurs beaux boubous qui revenaient des fameux mariages des dimanches à Bamako.
Il fait toujours chaud mais on ne le dit plus et on va arréter de se plaindre car dans 48 h nous reviendrons à la réalité : un petit souvenir fleuri de bord de route.

samedi 9 février 2008

Ils l'ont fait

... eux aussi (nous c'était contre les brésiliens il y a longtemps déjà, puis récemment contre les Blacks avec l'autre balln) : z'ont mis la pelée 4 à 1 - à la Côte d'Ivoire - les footbaleurs égyptiens !! Ne reste plus que le dernier rempart camerounais et c'est gagné pour 2008. Devinette : pourquoi les supportons-nous ??
Et puis l'ont fait aussi les deux jeunes people Carla & Nick : même ici on l'a su, sinon suivi : mais y'aura assurément de la lecture sur le sujet au retour ... Devinette : pourquoi on s'en fout ??

Bamako bis







A l'occasion de cette dernière boucle sur Bamako : visite du vraiment très intéressant Musée national et ses richesses sur les thématiques rituelles, millénaires et textiles, complétées par une expo temporaire sur l'ancestrale et merveilleuse technique du "banco" (pisé) de par l'Afrique dont le Mali (Djenné, pays Dogon, ...). Puis après une restauration "fonio" et jus de baobab/gingembre, le quartier (ex) colonial et les superbes restes investis par les institutions maliennes (ici Mairie), puis le marché emplettes artisanales de N'golonina : de quoi dépenser, mais heureusement les valises sont bornées, elles !

vendredi 8 février 2008

Direction Manantali, Kita et retour à Bamako
















Une grande étape nous attend. Pas de petit-déjeuner au campement, mais nous trouvons de l'eau chaude dans le village, ce qui nous permet de confectionner thé et café.
Pour quitter la ville, nous empruntons le pont unique, de chemin de fer, pour traverser le fleuve. Aucun risque aujourd'hui d'y rencontrer un train car il a déraillé hier !
Nous arrivons à Manantali, barrage permettant la production d'électricité pour Bamako, mais aussi en export vers le Sénégal et la Mauritanie. Ici, Francine et Françoise semblaient plus intéressées par les poils soyeux dans les oreilles de cet âne, garé devant le barrage, que par les explications techniques concernant la réalisation de ce barrage.
Nous sommes bien arrivés à Bamako.
Soirée musicale dans différents "maquis et boîtes": de la cubaine puis de la malienne type Griots : super. Par contre nous avons vainement pourchassé Mangala jusqu'à 1h30 du mat ! Ce sera pour la prochaine ...

Jeudi 7 : la piste coloniale




Départ tôt le matin pour aller voir les chutes de Gouina. Après être repassés aux rapides de Félou, nous avons emprunté une piste très difficile. Certaines parties ressemblent à des murs de rochers. Il s'agit de l'ancienne piste coloniale empruntée par les premiers explorateurs qui longeait le fleuve Sénégal pour découvrir de nouvelles contrées. La piste semble être restée en l'état. Au final, 76 km en 4 h ! Mais à l'arrivée, quel spectacle, presque les chutes de Niagara. Repas léger à l'ombre (Vache qui rit et sardines), près de l'eau, par 38°. Nous avons du Ricard, mais notre eau minérale est trop chaude. Nous renonçons jusqu'à ce soir.
Nous arrivons à destination à Boufalabé à 18 h (155 km seulement pour la journée). C'était le spectacle continuel de végétation, de villages, de vues sur le fleuve, d'oiseaux (toucans, vanneaux, oiseaux bleus, verts, perroquets, perdrix ...), singes.
Hébergement sommaire : pas d'électricité, W.C. et douche en plein air ... mais bières fraîches (frigo au gaz).

Mercredi 6 : Médine et les rapides de Félou
















Découverte de la région de Kayes, tout près de la Mauritanie (200 km du site de Aleg récemment critique) et du Sénégal : tout d'abord Médine 1° ville coloniale du "Soudan français"avec son fort (Faidherbe 1855) et sa gare mauresque qui a servi de refuge à la réserve d'or française durant l'occpation nazie : fallait y penser et oser, car paumé dans le désert parmi les chameaux ! Quelques km plus loin les rapides de Félou avec leurs rochers érodés par cavitation de l'eau des chutes, qui autorisent une centrale élect. de 0,8 MW pour quelques lampes (à comparer à 200 MW dans deux jours à Manantali) . Et puis la découverte à Kayes du fleuve Sénégal, après avoir longuement longé le Niger durant ce périple.

Mardi 5. De Bamako à Kayes


Tout s'est bien passé comme d'habitude :
- une panne de clim qui faisait que nous avons cuit durant le trajet (38 degrès)
- une panne de durite de la pompe à gas-oil, rapidement réparée ce qui nous a permis de faire une nouvelle cuisson ...

Arrivée le soir à Kayes et retrouvailles avec nos amis, Pierrick et Catherine Le Guennec, autour d'un succulent couscous.

mardi 5 février 2008

Retrouvailles (suite)











Avant notre départ pour Kayes, ce matin voici quelques photos :




- un ami artisan spécialisé dans la sculpture du bois d'ébéne et quelques productions : sculptures et masques




- notre ami Drissa et ses enfants après s'être régalés de patisseries libanaises.

lundi 4 février 2008

Peur sur Bamako !




Il existe deux choses risquées (inconscientes ?) à tenter sur Terre : descendre dans un cratère actif de Vanuatu, ou être piéton sur le pont de Bamako ! Gil a fait les deux, et a même entrainé Françoise dans la 2° épreuve. Drissa, notre ami malien, n'en n'est pas encore revenu de nous avoir retrouvés vivants : ce qui fait le plus rire, aux éclats, les habitants de Bamako, c'est de voir un piéton blanc traverser le Niger sur le Pont des Martyrs (ce nom !) et en plus du côté gauche !!!???

Bamako... quelques retrouvailles







Francine a retrouvé avec un peu d'émotion sa première Clio qui fut aussi la voiture de Laure. Elle est arrivée à Bamako, il y a un an, par la piste alors que Laure redoutait son utilisation sur l'autoroute Bayonne - Bordeaux ! Elle est toujours immatriculée "33" ce qui lui donne encore plus de cachet au Mali. Drissa en est l'heureux propriétaire.




Francis a retrouvé les collaboratrices de Drissa (comptable et secrétaire) qui l'ont aidé dans ses différentes missions au Mali.

Nous quitterons Bamako pour Kayes (600 km à l'ouest) demain matin. Nous hésitons encore entre ce véhicule, tout terrain, tout en couleur et bien approvisionné et un 4x4 européen.

Ségou vers Bamako






















Nous quittons les superbes productions de poteries de Ségou - plus exactement village de Kalabougou - pour regagner la capitale Bamako distante de 270 km le long du Niger. Ville de plus d'un million d'habitants, centre véritable fourmillère active, tout le panel des Ministères et toutes les institutions associées, un parc botanique crée par T. Monod - qui serait bien décu de l'état actuel !! - la grande mosquée, les dourouni et Sotrama verts pour transports citadins "au vol", une rive droite surprenante (faut savoir que l'on est dans une capitale de 1M d'âmes !). Et la chaleur qui commence à bien peser (on dit pas ça pour vous narguer). Et voilà pour le début, à suivre ...

samedi 2 février 2008

Ségou étape majeure







Longue et belle étape qui nous a permis en deux "longues" nuits successives (resp. 2h et 3h30 du mat.) d'écouter des vedettes comme Salif Keita, Habib Koïté, Mangala Camara - notre pote avec qui nous avons passé une partie de la soirée ... SUPERBE et mémorable : écouter cela sur le bord du Niger ! Mais quand même à signaler pour info, et que nous ne manquerons pas de faire connaître au retour : Arnaque ( en €) que l'opération envers les "internationaux" qu'ils disent pour qualifier les étrangers (allons jusqu'au bout : les blancs). L'autrepan de ces jornées ce sont kles découvertes liocales. Tout d'abord le barrage de Markala - dont vous ne verrez aucune photo ici , car pas envie de se faire coffrer ! (là on n'y coupait pas, même si c'est une oeuvre coloniale française et que tout le monde sait où il est - ça se voit de partout- et comment il est) : donc on vout montre le canal parallèle, le tout permettant l'irrigation bienfaisante de la région. Et puis le superbe village de Sékoro, avec la tombe du roi Biton, au coeur des restes de l'Empire Bambara

Journée à Ségou-Spectacle




- Repas du midi accompagné en musique par un musicien et chanteur traditionnel,

- Achat de tissus en coton : voir photo de tissage artisanal,
- Défilé de plusieurs groupes maliens et spectacles de danses folkloriques dans la rue,
- Pour Violette : Francis a présenté à Francine, sa Mamadou chérie. Pour des besoins de la photo, elle a revêtu son beau costume traditionnel avec un bonnet de Père Noël et un masque de plongée en guise de lunettes ...
- Le soir : concert géant avec des artistes maliens de renommée internationale. Le spectacle se trouve autant sur scène que dans l'assistance. Tout le monde parle, chante, danse. C'est une immense discothèque à ciel ouvert.
Pour nos cousins du Nord (au Nord de Bordeaux), nous avons eu un peu frais car il ne faisait que 22° la nuit.
Nous les Blancs, sommes rentrés parmi les premiers : 2 h du matin. Le concert n'étant pas fini, il a continué toute la nuit dans la ville.
Nous allons remettre cela ce soir. Un 2ème concert sera donné auquel participera Salif Keïta.
Que la vie est dure ! Vivement le retour pour que l'on puisse se reposer ! Et qu'enfin on puisse se mettre au frais.

Ségou et son festival







Et nous voici dans une phase de récup : à la fois période plus calme au moins en déplacement et en plein "Festival du Niger" : manifestation musicale annuelle à Ségou sur le fleuve du même nom. Nous en avons profité pour visiter l'usine textile malienne du coton (Comatex) et faire les achats associés (des tissus imprimés pur coton Mali). En parallèle s'est déroulée l'ouverture du festival : organisation/déroulement à l'africaine = poilant pour résumer ! A suivre pour ces trois jours ...